Persistance des conflits armés en RDC, voici la raison(Denis Mukwege)

Depuis plusieurs années, les groupes armés ne cessent d’endeuiller les familles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Au-delà des tueries, ces miliciens qui œuvres à l’Est du pays, viols également enfant, femme et personnes âgées. Face à cette persistance de conflits armés et qui impact directement sur la femme, le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege pense que c’est les richesses en ressources naturelles de la RDC qui est à la base des tueries perpétrées par les hommes armés. Docteur Denis Mukwege cité par letemps.ch, estime que la “RDC est un pays très riche en ressources naturelles. Le développement technologique du XXIe siècle ne pourra se faire sans la RDC. Aujourd’hui, il est impossible de parler de voiture électrique ou de matériel électronique sans parler du cobalt, du coltan ou encore du lithium produits en RDC”. “Observons des activités de pillage de ces ressources naturelles. Et ceux qui les commanditent ont des appuis puissants à l’extérieur du pays, qui étouffent les voix qui tentent de se lever pour réclamer la paix, car le pillage se fait dans un chaos total. Et sans ce chaos, le pillage n’est pas possible. Aujourd’hui, le grand obstacle provient de ceux qui profitent de cette guerre, qui achètent ces minerais aux bandes armées.” dénonce le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege. Prix Nobel de la paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Sa dénonciation du massacre commis à Kipupu en juillet dernier, lui a valu des menaces de mort. Beyok
RDC: 20 écogardes du parc de Virunga ont été tués en 2020

Vingt et un écogardes ont péri au cours de l’année 2020, dans le parc national des Virunga, devenu l’épicentre de l’insécurité depuis le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio. « Nous avons perdu 21 écogardes ces douze derniers mois, 44 attaques contre la population civile qui passe dans le parc ont été engagées ces deux dernières années », a déploré Emmanuel de Merode, directeur du parc des Virunga. S’agissant du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, le directeur du parc national de Virunga indique «nos écogardes sont arrivés à contrer la progression des assaillants, mais malheureusement, il y a eu mort d’hommes ». Il ajoute que « La violence créée par des groupes armés dans le parc national des Virunga a pour mission de se (faire) de l’argent et d’affaiblir l’Etat. Les défis que connaît le parc des Virunga, dont l’insécurité et autres, causent un manque à gagner ». Fin avril, une attaque ciblant des écogardes attribuée aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait causé la mort de douze rangers. Sanctuaire des gorilles de montagne inauguré en 1925, d’une superficie de 7 769 km2, les Virunga, plus vieux parc d’Afrique, couvrent une partie de la province du Nord-Kivu (près de 60 000 km2), surtout le long de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
L’indifférence de la communauté internationale met une génération d’enfants en danger ( UNICEF)

Dans son rapport publié le 19 février 2021, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)dénonce les violences perpétrées par les milices à l’Est de la République démocratique du Congo et qui menacent plus de trois millions d’enfants déplacés. Dans ce rapport, l’UNICEF précise qu’ une série d’attaques à la machette et aux armes lourdes ont eu lieu à l’Est de la RDC, obligeant ainsi la population à fuir en emportant seulement le strict minimum. Des familles entières ont été tuées à l’arme blanche, y compris les enfants. Des centres de santé et des écoles sont saccagés, des villages entiers sont réduits en cendres. Le rapport de l’UNICEF appelle à mettre fin au conflit qui accentue l’une des plus graves crises humanitaires au monde. D’après les chiffres des Nations Unies, on compte actuellement 5,2 millions de personnes déplacées en RDC, soit plus que dans tout autre pays à l’exception de la Syrie. La moitié d’entre elles ont été déplacées au cours des douze derniers mois. « Les enfants déplacés ne connaissent que la peur, la pauvreté et la violence. Les unes après les autres, les générations ne peuvent penser qu’à leur survie. Nous devons intensifier nos efforts afin de nourrir l’espoir d’un avenir meilleur pour ces enfants. » affirme Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC. D’après l’organisation, même si la situation reste très instable, l’armée congolaise tente de freiner l’action des milices et de réaffirmer l’autorité de l’État. L’organisation rappelle que la priorité doit être de s’appuyer sur ces progrès ténus, et que la communauté internationale a un rôle crucial à jouer.
Persistance des conflits armés en RDC, voici la raison(Denis Mukwege)

Depuis plusieurs années, les groupes armés ne cessent d’endeuiller les familles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Au-delà des tueries, ces miliciens qui œuvres à l’Est du pays, viols également enfant, femme et personnes âgées. Face à cette persistance de conflits armés et qui impact directement sur la femme, le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege pense que c’est les richesses en ressources naturelles de la RDC qui est à la base des tueries perpétrées par les hommes armés. Docteur Denis Mukwege cité par letemps.ch, estime que la “RDC est un pays très riche en ressources naturelles. Le développement technologique du XXIe siècle ne pourra se faire sans la RDC. Aujourd’hui, il est impossible de parler de voiture électrique ou de matériel électronique sans parler du cobalt, du coltan ou encore du lithium produits en RDC”. “Observons des activités de pillage de ces ressources naturelles. Et ceux qui les commanditent ont des appuis puissants à l’extérieur du pays, qui étouffent les voix qui tentent de se lever pour réclamer la paix, car le pillage se fait dans un chaos total. Et sans ce chaos, le pillage n’est pas possible. Aujourd’hui, le grand obstacle provient de ceux qui profitent de cette guerre, qui achètent ces minerais aux bandes armées.” dénonce le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege. Prix Nobel de la paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Sa dénonciation du massacre commis à Kipupu en juillet dernier, lui a valu des menaces de mort. Beyok
RDC: 20 écogardes du parc de Virunga ont été tués en 2020

Vingt et un écogardes ont péri au cours de l’année 2020, dans le parc national des Virunga, devenu l’épicentre de l’insécurité depuis le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio. « Nous avons perdu 21 écogardes ces douze derniers mois, 44 attaques contre la population civile qui passe dans le parc ont été engagées ces deux dernières années », a déploré Emmanuel de Merode, directeur du parc des Virunga. S’agissant du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, le directeur du parc national de Virunga indique «nos écogardes sont arrivés à contrer la progression des assaillants, mais malheureusement, il y a eu mort d’hommes ». Il ajoute que « La violence créée par des groupes armés dans le parc national des Virunga a pour mission de se (faire) de l’argent et d’affaiblir l’Etat. Les défis que connaît le parc des Virunga, dont l’insécurité et autres, causent un manque à gagner ». Fin avril, une attaque ciblant des écogardes attribuée aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait causé la mort de douze rangers. Sanctuaire des gorilles de montagne inauguré en 1925, d’une superficie de 7 769 km2, les Virunga, plus vieux parc d’Afrique, couvrent une partie de la province du Nord-Kivu (près de 60 000 km2), surtout le long de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
L’indifférence de la communauté internationale met une génération d’enfants en danger ( UNICEF)

Dans son rapport publié le 19 février 2021, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)dénonce les violences perpétrées par les milices à l’Est de la République démocratique du Congo et qui menacent plus de trois millions d’enfants déplacés. Dans ce rapport, l’UNICEF précise qu’ une série d’attaques à la machette et aux armes lourdes ont eu lieu à l’Est de la RDC, obligeant ainsi la population à fuir en emportant seulement le strict minimum. Des familles entières ont été tuées à l’arme blanche, y compris les enfants. Des centres de santé et des écoles sont saccagés, des villages entiers sont réduits en cendres. Le rapport de l’UNICEF appelle à mettre fin au conflit qui accentue l’une des plus graves crises humanitaires au monde. D’après les chiffres des Nations Unies, on compte actuellement 5,2 millions de personnes déplacées en RDC, soit plus que dans tout autre pays à l’exception de la Syrie. La moitié d’entre elles ont été déplacées au cours des douze derniers mois. « Les enfants déplacés ne connaissent que la peur, la pauvreté et la violence. Les unes après les autres, les générations ne peuvent penser qu’à leur survie. Nous devons intensifier nos efforts afin de nourrir l’espoir d’un avenir meilleur pour ces enfants. » affirme Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC. D’après l’organisation, même si la situation reste très instable, l’armée congolaise tente de freiner l’action des milices et de réaffirmer l’autorité de l’État. L’organisation rappelle que la priorité doit être de s’appuyer sur ces progrès ténus, et que la communauté internationale a un rôle crucial à jouer.
RDC: les victimes de la guerre de Kisangani crient au détournement des fonds leur destinés

Depuis lors des voix se sont élevées pour dénoncer des fraudes et des détournements de ces fonds destinés aux victimes des guerres de Kisangani. Après avoir porté plainte contre celui qui se présente comme président des victimes des guerres de Kisangani, Lemalema Botende et son comité pour détournement de leurs fonds, les victimes des activités illicites des armées étrangères, réunies toutes autour des Fonds de Solidarité des victimes des Guerres de la Province Orientale, menacent de porter plainte contre le Ministre des Droits Humains, André Lite. Dans une déclaration lue par Bernard Kalombola qui se dit aussi président des victimes, le vendredi 19 mars 2021 devant le bureau de la mairie de Kisangani, ces victimes précisent que dans le document qu’ils détiennent, le gouvernement congolais avait débloqué 562.000 dollars américains et non 541.000 dollars américains comme avancé par le ministre des Droits Humains. “Nous demandons au Président de la République Félix Tshisekedi que les fonds restant pour l’aide aux victimes des guerres de Kisangani ne soient pas remis au ministère des Droits Humains . Parce que la personne qui a amené l’argent à Kisangani est le premier à le détourner”, ont-ils déclaré. Et de poursuivre : ” Pour preuve après avoir écrit aux autorités, le ministre des Droits humains en a remis 21. 000 dollars américains qu’il a détourné sur le montant global de 562.000 dollars américains laquelle somme nous avons logé dans une banque locale” précise Bernard Kalombola qui se dit président des Fonds de Solidarité des victimes des Guerres de la Province Orientale Bernard Kalombola indique également que “le ministre de Droits humains André Lite, au lieu de déposer auprès de Caritas Développement 562.000 dollars américains pour le paiement des victimes des guerres, a plutôt déposé 489.000 dollar”, faisant un total de 510.000 dollars versés par le Ministre André Lite sur 562.000 dollars qui auraient été décaissés par le Gouvernement. Ces victimes exigent du ministre des Droits Humains, le remboursement d’une somme de 52.000 dollars, faute de quoi, ils menacent de déposer plainte auprès du Procureur général de la République pour que “lumière soit faite.” Pour rappel, le gouvernement congolais avait accepté de donner 1.500.000 dollars d’aide aux victimes des guerres de Kisangani avant l’indemnisation proprement dite par le gouvernement Ougandais. Pour un premier palier, il a été déboursé 541.000 dollars américains pour l’aide aux victimes des guerres, laquelle somme a été remise par le ministre des Droits Humains André Lite au président des victimes des guerres de Kisangani Lemalema Botende puis à la Caritas Développement pour procéder au paie de ses victimes
L’indifférence de la communauté internationale met une génération d’enfants en danger ( UNICEF)

Dans son rapport publié le 19 février 2021, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)dénonce les violences perpétrées par les milices à l’Est de la République démocratique du Congo et qui menacent plus de trois millions d’enfants déplacés. Dans ce rapport, l’UNICEF précise qu’ une série d’attaques à la machette et aux armes lourdes ont eu lieu à l’Est de la RDC, obligeant ainsi la population à fuir en emportant seulement le strict minimum. Des familles entières ont été tuées à l’arme blanche, y compris les enfants. Des centres de santé et des écoles sont saccagés, des villages entiers sont réduits en cendres. Le rapport de l’UNICEF appelle à mettre fin au conflit qui accentue l’une des plus graves crises humanitaires au monde. D’après les chiffres des Nations Unies, on compte actuellement 5,2 millions de personnes déplacées en RDC, soit plus que dans tout autre pays à l’exception de la Syrie. La moitié d’entre elles ont été déplacées au cours des douze derniers mois. « Les enfants déplacés ne connaissent que la peur, la pauvreté et la violence. Les unes après les autres, les générations ne peuvent penser qu’à leur survie. Nous devons intensifier nos efforts afin de nourrir l’espoir d’un avenir meilleur pour ces enfants. » affirme Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC. D’après l’organisation, même si la situation reste très instable, l’armée congolaise tente de freiner l’action des milices et de réaffirmer l’autorité de l’État. L’organisation rappelle que la priorité doit être de s’appuyer sur ces progrès ténus, et que la communauté internationale a un rôle crucial à jouer.
RDC: 20 écogardes du parc de Virunga ont été tués en 2020

Vingt et un écogardes ont péri au cours de l’année 2020, dans le parc national des Virunga, devenu l’épicentre de l’insécurité depuis le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio. « Nous avons perdu 21 écogardes ces douze derniers mois, 44 attaques contre la population civile qui passe dans le parc ont été engagées ces deux dernières années », a déploré Emmanuel de Merode, directeur du parc des Virunga. S’agissant du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, le directeur du parc national de Virunga indique «nos écogardes sont arrivés à contrer la progression des assaillants, mais malheureusement, il y a eu mort d’hommes ». Il ajoute que « La violence créée par des groupes armés dans le parc national des Virunga a pour mission de se (faire) de l’argent et d’affaiblir l’Etat. Les défis que connaît le parc des Virunga, dont l’insécurité et autres, causent un manque à gagner ». Fin avril, une attaque ciblant des écogardes attribuée aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait causé la mort de douze rangers. Sanctuaire des gorilles de montagne inauguré en 1925, d’une superficie de 7 769 km2, les Virunga, plus vieux parc d’Afrique, couvrent une partie de la province du Nord-Kivu (près de 60 000 km2), surtout le long de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
Persistance des conflits armés en RDC, voici la raison(Denis Mukwege)

Depuis plusieurs années, les groupes armés ne cessent d’endeuiller les familles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Au-delà des tueries, ces miliciens qui œuvres à l’Est du pays, viols également enfant, femme et personnes âgées. Face à cette persistance de conflits armés et qui impact directement sur la femme, le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege pense que c’est les richesses en ressources naturelles de la RDC qui est à la base des tueries perpétrées par les hommes armés. Docteur Denis Mukwege cité par letemps.ch, estime que la “RDC est un pays très riche en ressources naturelles. Le développement technologique du XXIe siècle ne pourra se faire sans la RDC. Aujourd’hui, il est impossible de parler de voiture électrique ou de matériel électronique sans parler du cobalt, du coltan ou encore du lithium produits en RDC”. “Observons des activités de pillage de ces ressources naturelles. Et ceux qui les commanditent ont des appuis puissants à l’extérieur du pays, qui étouffent les voix qui tentent de se lever pour réclamer la paix, car le pillage se fait dans un chaos total. Et sans ce chaos, le pillage n’est pas possible. Aujourd’hui, le grand obstacle provient de ceux qui profitent de cette guerre, qui achètent ces minerais aux bandes armées.” dénonce le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege. Prix Nobel de la paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Sa dénonciation du massacre commis à Kipupu en juillet dernier, lui a valu des menaces de mort. Beyok