RDC/Vaccin contre la Covid-19 : 5 questions adressées au ministre de la santé

Le député national Bertin Mubonzi élu de Kinshasa à adressé 5 questions au ministre de la santé, Eteni Longondo avant le lancement de la campagne de vaccination. Ci-dessous l’intégralité de ces questions : Qui sera responsable en cas d’effets secondaires graves post-vaccination de la Covid-19, est-ce le gouvernement congolais, le laboratoire, les médecins, l’initiative COVAX ou personne ? Quelle suite sera réservée aux différents groupes prioritaires ciblés en cas de résistance à l’injection du vaccin ? À la longue, le vaccin deviendra-t-il obligatoire ou conditionnel à l’accès et/ou exercice de certains droits de nos concitoyens ? Quels sont les mécanismes de suivi et de surveillance des personnes vaccinées de la Covid-19 mis en place pour suppléer ou gérer les réactions imprévisibles ?4.Les épidémiologistes nationaux ont-ils émis un avis scientifique favorable sur le protocole AstraZeneca ? Qu’envisagez-vous de faire surtout lorsqu’on sait que plusieurs pays à l’instar du Danemark, Autriche, Estonie, la Lituanie, l’Islande et Luxembourg viennent de suspendre depuis le 11 mars 2021, l’utilisation du vaccin Astra Zeneca contre la Covid-19, en raison des craintes liées à la formation de caillots sanguins, malgré des déclarations très rassurantes de l’Agence Européenne des Médicaments et de fabricant ? Pour rappel, la République démocratique du Congo avait réceptionné en date du 02 mars dernier, le stock de 1,7 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 et qui va concerner 20 % de la population Congolaise selon les groupes prioritaires. Le premier groupe prioritaire concerne les professionnels de santé et les travailleurs sociaux qui représentent environ 1% de la population. Les personnes avec comorbidité( maladie rénale chronique, Hypertension, diabète), représentant 13% de la population forment le groupe prioritaire 2. Et quant au groupe prioritaire 3, il est composé des personnes âgées de plus de 55 ans représentant 6% de la population.
L’indifférence de la communauté internationale met une génération d’enfants en danger ( UNICEF)

Dans son rapport publié le 19 février 2021, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)dénonce les violences perpétrées par les milices à l’Est de la République démocratique du Congo et qui menacent plus de trois millions d’enfants déplacés. Dans ce rapport, l’UNICEF précise qu’ une série d’attaques à la machette et aux armes lourdes ont eu lieu à l’Est de la RDC, obligeant ainsi la population à fuir en emportant seulement le strict minimum. Des familles entières ont été tuées à l’arme blanche, y compris les enfants. Des centres de santé et des écoles sont saccagés, des villages entiers sont réduits en cendres. Le rapport de l’UNICEF appelle à mettre fin au conflit qui accentue l’une des plus graves crises humanitaires au monde. D’après les chiffres des Nations Unies, on compte actuellement 5,2 millions de personnes déplacées en RDC, soit plus que dans tout autre pays à l’exception de la Syrie. La moitié d’entre elles ont été déplacées au cours des douze derniers mois. « Les enfants déplacés ne connaissent que la peur, la pauvreté et la violence. Les unes après les autres, les générations ne peuvent penser qu’à leur survie. Nous devons intensifier nos efforts afin de nourrir l’espoir d’un avenir meilleur pour ces enfants. » affirme Edouard Beigbeder, Représentant de l’UNICEF en RDC. D’après l’organisation, même si la situation reste très instable, l’armée congolaise tente de freiner l’action des milices et de réaffirmer l’autorité de l’État. L’organisation rappelle que la priorité doit être de s’appuyer sur ces progrès ténus, et que la communauté internationale a un rôle crucial à jouer.
Cour pénale internationale : Qui est ce juge Congolais élu deuxième vice-président

Pour la première fois depuis sa mise en place, un juge congolais vient d’être élu deuxième vice-président de la cour pénale internationale. C’était à l’issue des élections organisées en distance en raison des restrictions du Covid-19, le jeudi 11 mars 2021. Mais qui est réellement le juge Antoine Kesia-Mbe MINDUA l’actuel deuxième vice-président de la CPI ? Le Juge Antoine Kesia-Mbe MINDUA (né en 1956) a fait ses études de Droit et des Sciences Politiques à Kinshasa (République Démocratique du Congo), à Nancy et Strasbourg (France) et à Genève (Suisse). Après avoir obtenu son doctorat en Droit International à l’Université de Genève en 1995, il a successivement travaillé comme Juriste et Chef de l’Unité des Procédures Judiciaires au Tribunal Pénal International pour le Rwanda à Arusha (Tanzanie) de 1996 à 2001 et comme Juge de première instance au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie à La Haye (Pays-Bas) depuis 2006 jusqu’à ce jour sans interruption. Le Juge MINDUA a également été Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo auprès de la Confédération Helvétique à Berne (Suisse) et Représentant Permanent auprès des Nations Unies à Genève de 2001 à 2006. Durant son mandat à Genève, le Docteur MINDUA a exercé plusieurs fonctions multilatérales. Il a notamment été Vice-Président du Comité Exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, Président du Groupe des 77 et la Chine, et Coordinateur du Groupe des 21 à la Conférence des Nations Unies sur le Désarmement. Le Juge MINDUA est également Professeur d’Université à Kinshasa et à Genève. Il enseigne le Droit International Public ainsi que le Droit International Pénal.
Parc national de Virunga : première destination touristique en RDC

Avec plus de 15.000 touristes depuis 2015, le parc national de Virunga reste la première destination touristique en République démocratique du Congo. À en croire les informations recoupées par jesuisrdc.org, le site accueille plus de 15.000 touristes faisant un total de 45.000 nuitées. Sanctuaire des gorilles de montagne, le Parc national des Virunga a atteint le record des visites touristiques en 2017 (plus de 5.000 touristes) malgré la crise sanitaire de la maladie à virus Ebola mais aussi de la pandémie à COVID-19 qui a conduit à la fermeture des activités touristiques depuis début 2020. Le Parc national de Virunga fait tout de même face à une insécurité qui ne dit son nom. La plus éloquente cas d’insécurité du parc national de Virunga reste le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC par les rebelles FDLR. Le Parc national des Virunga est le plus vieux parc d’Afrique créé en 1925. Il est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979. Le site regorge les éléphants des montagnes, le chat doré et d’autres spécimens sans compter les merveilles comme le volcan Nyiragongo.
La République Démocratique du Congo: pays aux ressources naturelles convoitées

La République Démocratique du Congo ne cesse de cristalliser l’attention de plusieurs autres pays à cause surtout de ses richesses naturelles. Mais de fois des richesses qui ne profitent pas à la population parce que exploité par des multi nationaux. Plusieurs voix ne cessent de s’élever pour dénoncer cet état des choses. Selon le site d’information Ouest-france.fr, en 2018, l’exploitation de pétrole dans le parc national de la Salonga, sanctuaire des bonobos mais aussi l’un de patrimoine mondial de l’Unesco à été confié à deux sociétés sud-africaines. Au vu de cette situation, plusieurs pays notamment le Canada, la Suisse, l’Union européenne et les États-Unis ont rappelé aux autorités congolaises que les activités pétrolières dans les parcs nationaux violent les accords internationaux du Congo et ses propres lois. Le même site d’information précise que la société civile congolaise, avait également dénoncé le pillage des ressources naturelles de la RDC en prenant pour exemple le protocole d’accord signé par la compagnie canadienne AJN Ressources et la Société Minière de Kilo-Moto (Sokimo), propriété de l’État congolais. Les Canadiens ont ainsi pu intégrer à leur capital les parts de la Sokimo dans plusieurs mines d’or de la province de l’Ituri (est). Des mines dont les ressources sont estimées à 9 milliards d’euros. Énième accord qui ne laisse pas indifférent certaines organisations non gouvernementales qui dénoncent un « véritable bradage » des ressources de la RDC en réclamant l’annulation de ces accords. Malgré la signature de cet accord avec la Sokimo, la situation financière de l’entreprise est restée catastrophique : l’entreprise doit 83 mois d’arriérés de salaire à son personnel. Beyok
Persistance des conflits armés en RDC, voici la raison(Denis Mukwege)

Depuis plusieurs années, les groupes armés ne cessent d’endeuiller les familles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Au-delà des tueries, ces miliciens qui œuvres à l’Est du pays, viols également enfant, femme et personnes âgées. Face à cette persistance de conflits armés et qui impact directement sur la femme, le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege pense que c’est les richesses en ressources naturelles de la RDC qui est à la base des tueries perpétrées par les hommes armés. Docteur Denis Mukwege cité par letemps.ch, estime que la “RDC est un pays très riche en ressources naturelles. Le développement technologique du XXIe siècle ne pourra se faire sans la RDC. Aujourd’hui, il est impossible de parler de voiture électrique ou de matériel électronique sans parler du cobalt, du coltan ou encore du lithium produits en RDC”. “Observons des activités de pillage de ces ressources naturelles. Et ceux qui les commanditent ont des appuis puissants à l’extérieur du pays, qui étouffent les voix qui tentent de se lever pour réclamer la paix, car le pillage se fait dans un chaos total. Et sans ce chaos, le pillage n’est pas possible. Aujourd’hui, le grand obstacle provient de ceux qui profitent de cette guerre, qui achètent ces minerais aux bandes armées.” dénonce le prix Nobel de la paix, le Docteur Denis Mukwege. Prix Nobel de la paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC). Sa dénonciation du massacre commis à Kipupu en juillet dernier, lui a valu des menaces de mort. Beyok
RDC: 20 écogardes du parc de Virunga ont été tués en 2020

Vingt et un écogardes ont péri au cours de l’année 2020, dans le parc national des Virunga, devenu l’épicentre de l’insécurité depuis le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio. « Nous avons perdu 21 écogardes ces douze derniers mois, 44 attaques contre la population civile qui passe dans le parc ont été engagées ces deux dernières années », a déploré Emmanuel de Merode, directeur du parc des Virunga. S’agissant du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, le directeur du parc national de Virunga indique «nos écogardes sont arrivés à contrer la progression des assaillants, mais malheureusement, il y a eu mort d’hommes ». Il ajoute que « La violence créée par des groupes armés dans le parc national des Virunga a pour mission de se (faire) de l’argent et d’affaiblir l’Etat. Les défis que connaît le parc des Virunga, dont l’insécurité et autres, causent un manque à gagner ». Fin avril, une attaque ciblant des écogardes attribuée aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait causé la mort de douze rangers. Sanctuaire des gorilles de montagne inauguré en 1925, d’une superficie de 7 769 km2, les Virunga, plus vieux parc d’Afrique, couvrent une partie de la province du Nord-Kivu (près de 60 000 km2), surtout le long de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.
RDC/Vaccin contre la Covid-19 : 5 questions adressées au ministre de la santé

Le député national Bertin Mubonzi élu de Kinshasa à adressé 5 questions au ministre de la santé, Eteni Longondo avant le lancement de la campagne de vaccination. Ci-dessous l’intégralité de ces questions : Qui sera responsable en cas d’effets secondaires graves post-vaccination de la Covid-19, est-ce le gouvernement congolais, le laboratoire, les médecins, l’initiative COVAX ou personne ? Quelle suite sera réservée aux différents groupes prioritaires ciblés en cas de résistance à l’injection du vaccin ? À la longue, le vaccin deviendra-t-il obligatoire ou conditionnel à l’accès et/ou exercice de certains droits de nos concitoyens ? Quels sont les mécanismes de suivi et de surveillance des personnes vaccinées de la Covid-19 mis en place pour suppléer ou gérer les réactions imprévisibles ?4.Les épidémiologistes nationaux ont-ils émis un avis scientifique favorable sur le protocole AstraZeneca ? Qu’envisagez-vous de faire surtout lorsqu’on sait que plusieurs pays à l’instar du Danemark, Autriche, Estonie, la Lituanie, l’Islande et Luxembourg viennent de suspendre depuis le 11 mars 2021, l’utilisation du vaccin Astra Zeneca contre la Covid-19, en raison des craintes liées à la formation de caillots sanguins, malgré des déclarations très rassurantes de l’Agence Européenne des Médicaments et de fabricant ? Pour rappel, la République démocratique du Congo avait réceptionné en date du 02 mars dernier, le stock de 1,7 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 et qui va concerner 20 % de la population Congolaise selon les groupes prioritaires. Le premier groupe prioritaire concerne les professionnels de santé et les travailleurs sociaux qui représentent environ 1% de la population. Les personnes avec comorbidité( maladie rénale chronique, Hypertension, diabète), représentant 13% de la population forment le groupe prioritaire 2. Et quant au groupe prioritaire 3, il est composé des personnes âgées de plus de 55 ans représentant 6% de la population.
RDC: report de la date du début de la vaccination contre la Covid-19 (Communiqué)

La République Démocratique du Congo: pays aux ressources naturelles convoitées

La République Démocratique du Congo ne cesse de cristalliser l’attention de plusieurs autres pays à cause surtout de ses richesses naturelles. Mais de fois des richesses qui ne profitent pas à la population parce que exploité par des multi nationaux. Plusieurs voix ne cessent de s’élever pour dénoncer cet état des choses. Selon le site d’information Ouest-france.fr, en 2018, l’exploitation de pétrole dans le parc national de la Salonga, sanctuaire des bonobos mais aussi l’un de patrimoine mondial de l’Unesco à été confié à deux sociétés sud-africaines. Au vu de cette situation, plusieurs pays notamment le Canada, la Suisse, l’Union européenne et les États-Unis ont rappelé aux autorités congolaises que les activités pétrolières dans les parcs nationaux violent les accords internationaux du Congo et ses propres lois. Le même site d’information précise que la société civile congolaise, avait également dénoncé le pillage des ressources naturelles de la RDC en prenant pour exemple le protocole d’accord signé par la compagnie canadienne AJN Ressources et la Société Minière de Kilo-Moto (Sokimo), propriété de l’État congolais. Les Canadiens ont ainsi pu intégrer à leur capital les parts de la Sokimo dans plusieurs mines d’or de la province de l’Ituri (est). Des mines dont les ressources sont estimées à 9 milliards d’euros. Énième accord qui ne laisse pas indifférent certaines organisations non gouvernementales qui dénoncent un « véritable bradage » des ressources de la RDC en réclamant l’annulation de ces accords. Malgré la signature de cet accord avec la Sokimo, la situation financière de l’entreprise est restée catastrophique : l’entreprise doit 83 mois d’arriérés de salaire à son personnel. Beyok