Vingt et un écogardes ont péri au cours de l’année 2020, dans le parc national des Virunga, devenu l’épicentre de l’insécurité depuis le meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio.
« Nous avons perdu 21 écogardes ces douze derniers mois, 44 attaques contre la population civile qui passe dans le parc ont été engagées ces deux dernières années », a déploré Emmanuel de Merode, directeur du parc des Virunga.
S’agissant du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, le directeur du parc national de Virunga indique «nos écogardes sont arrivés à contrer la progression des assaillants, mais malheureusement, il y a eu mort d’hommes ».
Il ajoute que « La violence créée par des groupes armés dans le parc national des Virunga a pour mission de se (faire) de l’argent et d’affaiblir l’Etat. Les défis que connaît le parc des Virunga, dont l’insécurité et autres, causent un manque à gagner ».
Fin avril, une attaque ciblant des écogardes attribuée aux rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), avait causé la mort de douze rangers.
Sanctuaire des gorilles de montagne inauguré en 1925, d’une superficie de 7 769 km2, les Virunga, plus vieux parc d’Afrique, couvrent une partie de la province du Nord-Kivu (près de 60 000 km2), surtout le long de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda.