La République Démocratique du Congo ne cesse de cristalliser l’attention de plusieurs autres pays à cause surtout de ses richesses naturelles.
Mais de fois des richesses qui ne profitent pas à la population parce que exploité par des multi nationaux.
Plusieurs voix ne cessent de s’élever pour dénoncer cet état des choses. Selon le site d’information Ouest-france.fr, en 2018, l’exploitation de pétrole dans le parc national de la Salonga, sanctuaire des bonobos mais aussi l’un de patrimoine mondial de l’Unesco à été confié à deux sociétés sud-africaines.
Au vu de cette situation, plusieurs pays notamment le Canada, la Suisse, l’Union européenne et les États-Unis ont rappelé aux autorités congolaises que les activités pétrolières dans les parcs nationaux violent les accords internationaux du Congo et ses propres lois.
Le même site d’information précise que la société civile congolaise, avait également dénoncé le pillage des ressources naturelles de la RDC en prenant pour exemple le protocole d’accord signé par la compagnie canadienne AJN Ressources et la Société Minière de Kilo-Moto (Sokimo), propriété de l’État congolais. Les Canadiens ont ainsi pu intégrer à leur capital les parts de la Sokimo dans plusieurs mines d’or de la province de l’Ituri (est). Des mines dont les ressources sont estimées à 9 milliards d’euros.
Énième accord qui ne laisse pas indifférent certaines organisations non gouvernementales qui dénoncent un « véritable bradage » des ressources de la RDC en réclamant l’annulation de ces accords.
Malgré la signature de cet accord avec la Sokimo, la situation financière de l’entreprise est restée catastrophique : l’entreprise doit 83 mois d’arriérés de salaire à son personnel.
Beyok